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Antiquité Tardive (270-570)
63 Médias
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04/05/2024
JULIEN DANIELO PHOTOGRAPHIES
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Scola britonum
28/01/2024
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28/01/2024
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Scola britonum
28/01/2024
JULIEN DANIELO PHOTOGRAPHIES
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On doit à l'empereur romain Valentinien Ier (364-375) la structuration en 370 du Tractus Armoricani et Nervicani. Un réseau de forteresses s'étalant de l'embouchure de la Loire à celle de l'Escaut : des villes fortifiées, comme Venetis (Vannes) ou Namnetis (Nantes), mais aussi des citadelles comme le castellum de Brest, construit à la fin du IIIe siècle, celui d'Alet, ou l'éperon barré du Yaudet. Trop espacées pour complétement verrouiller l'accès aux côtes aux pirates germaniques ou irlandais, leur rôle principal constituait à sécuriser les routes commerciales de l'Atlantique et de la Manche.
Rédigée vers l'an 400 la Notitia Dignitatum renseigne sur les troupes chargées de la défense de ces places fortes. On y retrouve les Mauri Veneti à Venetis (Vannes) et les Mauri osismiaci à Osismis (Brest ou Carhaix), toutes des unités chargées de la garde des frontières. Le nom des deux unités de Maures renvoie à une origine ethnique d'Afrique du Nord. Les Maures étaient notamment réputés pour leurs cavaliers légers. Ces deux corps étaient probablement issus d'une seule unité, répartie sur les territoires des Vénètes et des Osismes. On connaît l'emblème des Mauri osismiaci via plusieurs copies médiévales de la Notitia, il figure deux « esses », version à deux branches du célèbre triskell. Si l’unité a pu conserver des officiers et vétérans d'origine nord-africaine, le recrutement a dû se faire essentiellement sur une base locale une fois la légion installée en territoire osisme, et donc composée potentiellement de Germains et Bretons insulaires mais surtout d'Armoricains. Ici un centenarius, vétéran de l'unité, reçoit des volontaires à l'enrôlement, pendant que d'autres soldats observent la scène.
Site : Kerlouan avec le curragh Brioc
Modèles et costumes : Letavia avec Geza Frank et Peter Reinhard Hricak
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06/06/2021
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Suivant le calendrier lunaire, vers le 1er novembre, débute dans la culture celtique la saison sombre. C'est une fête de transition, elle célèbre le début de l'année nouvelle, (fin des conquêtes et des rafles pour les guerriers et la fin des travaux agraires pour les agriculteurs-éleveurs). Les festivités durent trois jours et trois nuits.
Samonios vient de Samonion, dont le nom signifie « réunion » ; c'est une fête obligatoire qui donne lieu à des rites druidiques, des assemblées, des libations et des banquets rituels. Le houx est l'arbre symbolique de la saison sombre. C'est un signe d'immortalité, de connaissance et de sagesse. Sacré, il est employé comme matériaux pour les bâtons sacerdotaux. Opposé au chêne, il est personnifié dans la tradition populaire par le roi Houx en combat contre son frère le roi Chêne qui représente la saison claire, celle-ci débutant autour du 1er mai..
Site : Menez Meur
Figurants et costumes : Letavia
400 - De Samain à Beltaine, le règne du roi houx
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Il porte une reproduction du casque de Port-Valais (Suisse), spangenhelm ou casque à équerres de type Baldenheim, probablement fabriqué dans l'empire romain d'Orient et offert aux dignitaires germaniques comme cadeau diplomatique ou en échange d'un service armé.
Modèle : Gwendal Lazzara - Letavia
Texte de Letavia
400 - Un chef germanique
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400 - Soldat romain-tardif
18/07/2020
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la chasse, en latin 'venatio', passe temps privilégié de l'aristocratie qu'elle soit romaine, germanique ou brittonique. Mais pas de n'importe quelle bête ! Le Twrch Trwyth, sanglier monstrueux de la mythologie brittonique. Il apparaît pour la première fois dans l'Historia Brittonum au IXe siècle mais il est surtout décrit dans le conte gallois de Culhwch et Olwen. Culhwch, neveu d'Arthur, doit accomplir un nombre important de faits d'armes pour se voir accorder la main d'Olwen, fille d'Yspadadden Pen Kawr, roi des géants. Parmi eux récupérer les forces et le peigne sur la tête du Twrch Trwyth pour pouvoir peigner et raser la barbe d'Yspadadden.
Culhwch, Arthur et ses guerriers se lancent à la poursuite du Twrch et de sa harde, qui ravagent la Bretagne insulaire et l'Irlande. Le Twrch (à prononcer 'Tourr' en roulant le r final) était un ancien roi transformé en sanglier par les dieux pour son arrogance.
400 - Venatio
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400 - Un blessé au cours d'une venatio
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Le système fiscal des charges ruine les faibles, l’impôt doit être rentable, les puissants exproprient, asservissent, maltraitent, la corruption règne. Nombreux sont les petits propriétaires, les pauvres libres, les soldats déserteurs, les esclaves à fuir vers les maquis ou les forêts. La situation de crise encourage les bagaudes à sortir de leurs maquis pour élargir le territoire libéré, et surtout pour piller la partie "civilisée", "utile" des Provinces : attaquer les villae, cerner et prendre des vici, ces grosses bourgades, et même encercler les villes. Sans parler, naturellement, de l'accroissement de l'emprise de ces bandes sur les grands chemins. Les bagaudes recrutent parmi la plèbe et les esclaves. Une première bagaude a lieu en 445 qui devait être réprimée par les Alains de Goar (chef Alain dont la mission confiée par Aetius était de surveiller les armoricains) lorsque Germain d’Auxerre intervient à Ravenne en faveur des armoricains. Une trêve est annoncée et l’Armorique est pacifiée. Cependant, une nouvelle révolte armoricaine éclate, menée par Tibatto, rompant la parole donnée à l’évêque d’Auxerre. La population servile rejoint la bagaudie. La répression est sans pitié.
Site - Pont-de-Buis
Figurants et campement - Letavia
446 - La capture d'un grand propriétaire par les bagaudes
Le système fiscal des charges ruine les faibles, l’impôt doit être rentable, les puissants exproprient, asservissent, maltraitent, la corruption règne. Nombreux sont les petits propriétaires, les pauvres libres, les soldats déserteurs, les esclaves à fuir vers les maquis ou les forêts. La situation de crise encourage les bagaudes à sortir de leurs maquis pour élargir le territoire libéré, et surtout pour piller la partie "civilisée", "utile" des Provinces : attaquer les villae, cerner et prendre des vici, ces grosses bourgades, et même encercler les villes. Sans parler, naturellement, de l'accroissement de l'emprise de ces bandes sur les grands chemins. Les bagaudes recrutent parmi la plèbe et les esclaves. Une première bagaude a lieu en 445 qui devait être réprimée par les Alains de Goar (chef Alain dont la mission confiée par Aetius était de surveiller les armoricains) lorsque Germain d’Auxerre intervient à Ravenne en faveur des armoricains. Une trêve est annoncée et l’Armorique est pacifiée. Cependant, une nouvelle révolte armoricaine éclate, menée par Tibatto, rompant la parole donnée à l’évêque d’Auxerre. La population servile rejoint la bagaudie. La répression est sans pitié.
Site - Pont-de-Buis
Figurants et campement - Letavia
Au crépuscule de l’Empire romain, un chef breton du nom de Riothamus, ce qui signifie « Haut-Roi », débarque de Grande-Bretagne avec une puissante armée. A l’appel de l’empereur romain d’Occident pour contrer l’expansion des Wisigoths, Riothamus décide de joindre ses forces à la coalition des armées romaines de Gaule du nord et des armées franques. Mais celles-ci n’arrivent pas à temps et les Germains, profitant du sous-effectif des Bretons, les écrasent à Déols près de Châteauroux, dans le Berry. Les survivants trouvent refuge en Bourgogne. Des Bretons sur le continent ? Le phénomène semble s’accentuer à partir de cette époque. Ces faits suffisent à certains historiens pour assimiler Riothamus au légendaire roi Arthur. C’est la théorie que soutient Geoffrey Ashe, célèbre historien britannique. Pour le grand linguiste Léon Fleuriot, derrière le nom du « grand roi » se cacherait Ambrosius Aurelianus, une autre figure constitutive du personnage d’Arthur.
Modèles et costumes : Letavia
Site : Quimerc'h (29)
469 - Riothamus
30/03/2019
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Au crépuscule de l’Empire romain, un chef breton du nom de Riothamus, ce qui signifie « Haut-Roi », débarque de Grande-Bretagne avec une puissante armée. A l’appel de l’empereur romain d’Occident pour contrer l’expansion des Wisigoths, Riothamus décide de joindre ses forces à la coalition des armées romaines de Gaule du nord et des armées franques. Mais celles-ci n’arrivent pas à temps et les Germains, profitant du sous-effectif des Bretons, les écrasent à Déols près de Châteauroux, dans le Berry. Les survivants trouvent refuge en Bourgogne. Des Bretons sur le continent ? Le phénomène semble s’accentuer à partir de cette époque. Ces faits suffisent à certains historiens pour assimiler Riothamus au légendaire roi Arthur. C’est la théorie que soutient Geoffrey Ashe, célèbre historien britannique. Pour le grand linguiste Léon Fleuriot, derrière le nom du « grand roi » se cacherait Ambrosius Aurelianus, une autre figure constitutive du personnage d’Arthur.
469 - La garde rapprochée de Riothamus
30/03/2019
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Malgré des sources peu abondantes et parfois ambigües, contradictoires même, il a été longtemps admis que la Bretagne armoricaine tenait son nom d’un déplacement massif de populations de Grande-Bretagne fuyant les invasions saxonnes. Ensuite on se rallia à une nouvelle hypothèse attribuant la naissance de la Bretagne à un déploiement de soldats suivie d’une migration de saints hommes et de civils, étalée dans le temps du IVe au VIIIe siècle. Ils allaient administrer et acculturer un territoire abandonné par les autorités romaines depuis la deuxième moitié du Ve siècle. Cette théorie est à présent débattue par certains historiens qui envisagent l’absence d’une migration militaire et mettent en avant le rôle décisif des religieux accompagnés de fidèles depuis la Domnonée insulaire. La migration serait réelle mais limitée à un petit groupe formant une élite dirigeante entraînant culturellement avec elle la population locale au VIe siècle.
Modèles et costumes : Letavia
Site : Menez-Meur (29)
490 – La migration des Bretons
09/02/2019
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Malgré des sources peu abondantes et parfois ambigües, contradictoires même, il a été longtemps admis que la Bretagne armoricaine tenait son nom d’un déplacement massif de populations de Grande-Bretagne fuyant les invasions saxonnes. Ensuite on se rallia à une nouvelle hypothèse attribuant la naissance de la Bretagne à un déploiement de soldats suivie d’une migration de saints hommes et de civils, étalée dans le temps du IVe au VIIIe siècle. Ils allaient administrer et acculturer un territoire abandonné par les autorités romaines depuis la deuxième moitié du Ve siècle. Cette théorie est à présent débattue par certains historiens qui envisagent l’absence d’une migration militaire et mettent en avant le rôle décisif des religieux accompagnés de fidèles depuis la Domnonée insulaire. La migration serait réelle mais limitée à un petit groupe formant une élite dirigeante entraînant culturellement avec elle la population locale au VIe siècle.
490 – La migration des Bretons
09/02/2019
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490 - les bretons sur les mers
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490 - les bretons sur les mers
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490 - les bretons sur les mers
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490 - les bretons sur les mers
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490 - les bretons sur les mers
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490 - les bretons sur les mers
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490 - les bretons sur les mers
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490 - les bretons sur les mers
14/08/2021
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Ce bateau traditionnel de la mer celtique a servi aux peuples d’Irlande et de Grande-Bretagne à se déplacer à travers les mers d’Occident. Son usage est encore d’actualité en Irlande en particulier de l’ouest. Il figure ici à cause de son utilisation pour le transport des Bretons et de leurs saints évangélisateurs pendant la phase de migration en direction de la Petite Bretagne.
La coque à ossature en bois est entièrement recouverte de peaux de bœufs graissées et goudronnées. Des pierres, facultatives, servent à lester l’embarcation et à fixer la mâture qui porte deux voiles carrées, d’où la légende des saints bretons et de leurs vaisseaux de pierre.
500 – Le Curragh
06/06/2021
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4912 x 7360 pixels
Ce bateau traditionnel de la mer celtique a servi aux peuples d’Irlande et de Grande-Bretagne à se déplacer à travers les mers d’Occident. Son usage est encore d’actualité en Irlande en particulier de l’ouest. Il figure ici à cause de son utilisation pour le transport des Bretons et de leurs saints évangélisateurs pendant la phase de migration en direction de la Petite Bretagne.
La coque à ossature en bois est entièrement recouverte de peaux de bœufs graissées et goudronnées. Des pierres, facultatives, servent à lester l’embarcation et à fixer la mâture qui porte deux voiles carrées, d’où la légende des saints bretons et de leurs vaisseaux de pierre.
500 – Le Curragh
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7360 x 4912 pixels
Ce bateau traditionnel de la mer celtique a servi aux peuples d’Irlande et de Grande-Bretagne à se déplacer à travers les mers d’Occident. Son usage est encore d’actualité en Irlande en particulier de l’ouest. Il figure ici à cause de son utilisation pour le transport des Bretons et de leurs saints évangélisateurs pendant la phase de migration en direction de la Petite Bretagne.
La coque à ossature en bois est entièrement recouverte de peaux de bœufs graissées et goudronnées. Des pierres, facultatives, servent à lester l’embarcation et à fixer la mâture qui porte deux voiles carrées, d’où la légende des saints bretons et de leurs vaisseaux de pierre.
500 – Le Curragh
06/06/2021
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Ce bateau traditionnel de la mer celtique a servi aux peuples d’Irlande et de Grande-Bretagne à se déplacer à travers les mers d’Occident. Son usage est encore d’actualité en Irlande en particulier de l’ouest. Il figure ici à cause de son utilisation pour le transport des Bretons et de leurs saints évangélisateurs pendant la phase de migration en direction de la Petite Bretagne.
La coque à ossature en bois est entièrement recouverte de peaux de bœufs graissées et goudronnées. Des pierres, facultatives, servent à lester l’embarcation et à fixer la mâture qui porte deux voiles carrées, d’où la légende des saints bretons et de leurs vaisseaux de pierre.
Modèles et costumes : Ar Soudarded
Site : Le Curragh Brioc à Bréhat (22)
500 – Le Curragh
09/07/2018
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Ce bateau traditionnel de la mer celtique a servi aux peuples d’Irlande et de Grande-Bretagne à se déplacer à travers les mers d’Occident. Son usage est encore d’actualité en Irlande en particulier de l’ouest. Il figure ici à cause de son utilisation pour le transport des Bretons et de leurs saints évangélisateurs pendant la phase de migration en direction de la Petite Bretagne.
La coque à ossature en bois est entièrement recouverte de peaux de bœufs graissées et goudronnées. Des pierres, facultatives, servent à lester l’embarcation et à fixer la mâture qui porte deux voiles carrées, d’où la légende des saints bretons et de leurs vaisseaux de pierre.
Modèles et costumes : Ar Soudarded
Site : Le Curragh Brioc à Bréhat (22)
-500 - Le curragh au mouillage
10/07/2018
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Cala Hanv, la fête du printemps.
« Or un jour qu'il (Samson) passait par un pays du nom de Tricurius, il entendit sur sa gauche, pour être exact, des gens qui, suivant le rite des bacchantes, célébraient en l'honneur d'un temple des jeux illusoires. […] il aperçut devant eux, sur le sommet d'une hauteur, une idole abominable qui se dressait. J'ai été moi-même sur cette colline et j'ai adoré et touché de la main le signe de la croix que saint Samson a gravé de sa main avec un instrument de fer sur la pierre levée. A ce spectacle, saint Samson, prenant avec lui deux moines seulement, se dirigea vers eux en toute hâte et les engagea doucement à ne pas vénérer un sanctuaire en délaissant le Dieu unique, créateur de l'univers, tandis que Vedianus, leur comte, se tenait avec eux. Comme ils faisaient valoir que ce n'était pas un mal de conserver sous la forme de jeux le paganisme de leurs parents, alors que les uns étaient furieux, les autres moqueurs et que quelques-uns, plus raisonnables, l'engageaient à partir, la puissance de Dieu se manifeste aussitôt aux yeux de tous. En effet un garçon, qui conduisait des chevaux dans une course, tomba de son cheval au galop sur le sol et, se rompant le cou dans sa chute, il ne reste plus que comme un corps presque sans vie sur la terre. »
Vita Prima Samsonis, trad. P. Flobert, VIIIe siècle d'après une Vita Primeginia perdue du VIIe siècle.
Ce passage de la Première Vie de Saint Samson illustre bien la continuité de pratiques païennes chez des populations bretonnes chrétiennes du Haut Moyen Age dans le cadre de rassemblements saisonniers. Ces rassemblements se maintinrent longtemps en Bretagne, généralement sur des sites de hauteurs comme le Méné Bré. Encore désigné sous le nom de Kala Hañv en breton moderne, la fête du Printemps se nomme Calan Haf ou Calan Mae au Pays de Galles et était désignée sous le nom plus connu de Beltaine en Irlande.
L'hagiographe de Samson évoque des danses, la présence d'une idole (un menhir), des courses de chevaux, et la présence du comte Vedianus, le chef local du pagus de Trigg en actuel Cornwall.
Modèle et site : Letavia - Pont-Croix
Texte de Letavia
550 - Cala Hanv
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Ce fait est interprété à partir des écrits de l’historien byzantin Procope, actif sous le règne de Justinien. C’est dans son huitième livre qu’il parle des affaires entre Francs et Bretons après la chute de l’Empire d’Occident. Les francs, anciens fédérés de l’Empire Romain se sont, après sa chute, constitués en royaumes indépendants, occupant et dirigeant l’ancienne Gaule Romaine, majoritairement peuplée de gallo-romains chrétiens. C’est sous le règne de Clovis Ier, roi de tous les Francs entre 481 et 511, que tous les territoires francs fusionnent, il mène une politique d’alliance avec l’élite gallo-romaine, alliance facilitée par son baptême. Clovis, trop occupé par les Wisigoths au sud, préfère réaliser un pacte avec les Bretons insulaires installés en Armorique (Procope les désignant d'ailleurs comme Arboryches, Armoricains), ces derniers assurant la protection de celle-ci, acceptent l’autorité de Clovis mais ne payent pas de tribut. A partir de cette date, l’émigration bretonne va s’accélérer, encadrée surtout par des religieux et des chefs créant de petits royaumes dont la connaissance se fond avec la légende. Le règne de Childebert, fils de Clovis, qui lui succède en Neustrie, sera largement favorable aux Bretons, mais les conflits entre Bretons et Francs reprendront après sa mort.
Site : Parc archéologique du Musée des Temps Barbares de Marle (02)
Figurants : Marla Curtis, Letavia, Foederati, Ordalies, Viatores, Lupi Austrasiae, Toxandria Francorum, Swehanaz, Famille Bernd Gerstner, Fulka Mogin, Circum Ignem, Cherut Schweiz, De Lutetia Filli
497 – Un accord entre Bretons et Francs
25/06/2022
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Au VIe siècle, les Bretons sillonnent la Manche séparant les deux Bretagnes (Domnonée et Cornouaille). A bord de leur curragh ou de leur navire à coque de bois, ils transportent une myriade de moines évangélisateurs d’une terre à l’autre. Il est difficile de séparer l’Histoire du légendaire : les sources sont postérieures de trois siècles au moins aux faits. Dans une de ces vitae, ces vies de saints sur lesquelles s’appuient les chercheurs, saint Samson sollicite des marins aguerris à la traversée. Ils s’énervent lorsque le saint homme leur demande de retarder le départ d’une journée et appareillent sans lui. Mais les vents les renvoient sur la côte où ils sont obligés de passer la nuit. Le saint savait qu’il en serait ainsi, et la traversée du lendemain en sa compagnie se passe sans encombre.
Modèles et costumes : Ar Soudarded
Site : Île de Bréhat (22)
540 - Les marins de saint Samson
10/07/2018
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550 - Un Tiern servi par ses domestiques
04/10/2020
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La Vie Inédite de Saint-Malo écrite au IXe siècle par l’évêque Bili, nous évoque un fait passé trois siècles auparavant à Corseul en Domnonée. Pendant le règne du comte Cunmor ou Conomor, ce dernier entendit des lamentations bruyantes proférées par des pleureuses professionnelles au-devant d’une demeure où l’on venait de déposer le corps d’un jeune homme. En ce dimanche de Pâques, le comte était au cœur d’une veillée funèbre théâtralement éplorée. Après avoir eu sa toilette funèbre, l’homme, issu d’une noble lignée subit alors une « bardication » une mélopée louangeuse pourtant interdite par le clergé. Il fut ensuite posé sur un brancard, accompagné des lamentations jusqu’à l’église de la cité. Les pratiques païennes avaient encore la vie dure, l’idéal chrétien aurait été une contemplation béatifique de la part de l’assistance.
Site : Archéosite de Pont-Croix 1358
Modèles et costumes : Letavi
552 - Le comte de Domnonée Cunmor assiste une veillée funèbre
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Chramn, prince mérovingien, est le fils du roi Clotaire Ier. A la mort du roi Thibaut, Clotaire récupère l’Aquitaine qu’il confie à son fils Chramn, chargé également de remettre de l’ordre en Auvergne. Chramn mène rapidement une politique d’indépendance vis-à-vis de son père, plaçant aux postes importants ses fidèles à la place de l’aristocratie gallo-romaine. Encouragé par son oncle Childebert, Chramn entre en conflit ouvert avec son père. Il épouse Chalda, fille du comte d’Orléans, un proche de Childebert, ce dernier meurt en 558 renversant l’échiquier politique du territoire franc. Chramn se trouve en mauvaise posture face à son père, il s’enfuit avec sa famille en Bretagne auprès du comte Conomor. Depuis son refuge il continue la guerre familiale mais selon Grégoire de Tours, en 560 près de Vannes, lui et son allié sont défaits. Il s’enfuit pour prendre la mer mais tente d'abord de secourir sa femme et ses filles. Il est alors capturé et aussitôt condamné à mort. Enfermé dans une maison avec son épouse et ses filles, il y est étranglé avant que le feu ne soit mis à l'édifice.
Site : Musée des Temps Barbares et archéosite de Marle (02).
Figurants : Raphaël Nice, Gontran Munier, Adeline Risueno, Isabelle Mangeot et Léonie Jaulme.
Associations Marla Curtis et Ordalies