Le projet photographique « Chroniques de Bretagne » est né de trois sujets qui ont longtemps animé mon parcours : l’image, l’Histoire et la Bretagne. Le premier de ces centres d’intérêt s’est exprimé dans un premier temps à travers la peinture m’apportant l’expérience nécessaire en matière de lumière, de couleur et de composition de l’image. Le second s’est épanoui à travers des études d’Histoire de l’Art, un doctorat en architecture moderne où s’est souvent ressenti le besoin de reconstituer une époque. Enfin le troisième qui à partir du moment où j’étais doté d’un appareil photo, m’a appelé à parcourir un territoire doté d’une richesse naturelle et patrimoniale indéniable. C’est en 2017 que je me suis engagé dans un projet qui faisait l’union entre les trois thématiques, puisant l’inspiration dans le genre historique, si prolifique en peinture et dans le cinéma mais pas en photographie. La démarche est parfois déroutante pour le public qui continue souvent de s’interroger sur la nature de ces mises en scène historique.
Les Chroniques de Bretagne retracent à travers l’image, l’ensemble de l’Histoire de la Bretagne historique (la région culturelle à 5 départements), allant de l’antiquité à la période contemporaine. Elles traitent autant la grande Histoire que les anecdotes, les croyances populaires, l’archéologie ou l’Histoire de l’Art. C’est un fait précis de vie qui est généralement choisi, offrant une vision narrative mais parfois aussi, synthétique, presque un aperçu idéalisé d’une période historique. Ma formation d’historien du patrimoine me met autant à l’aise avec la recherche en archives qu’avec des monographies. Après avoir ciblé le fait, je m’inspire de l’Histoire de l’Art pour composer mon image, notamment des enluminures pour le moyen-âge, des scènes de genre modernes des caravagistes ou des flamands, de l’art pompier du XIXe siècle et de l’imagerie pop contemporaine.
Les sites sont choisis après un repérage in situ ou un survol sur Google Earth, pour leur intérêt paysager, culturel ou patrimonial, les sites originaux sont sélectionnés selon leur authenticité et leur état de conservation. Enfin, je fais généralement appel au réseau de la reconstitution historique, mouvement né en Angleterre à la fin des années 90 et étendu à l’Europe entière au début des années 2000. Les membres de la reconstitution sont des passionnés d’histoire et recréent les costumes et accessoires en vue de proposer une immersion. Les reconstituteurs s’appuient sur les archives, les sources iconographiques, l’archéologie et les artefacts conservés et sont la plupart du temps regroupés en associations. A chaque fois, leur participation est bénévole, le projet étant pour eux une forme de valorisation de leur travail et un aboutissement.
La prise de vue est ainsi la réunion de spécialistes du patrimoine, de reconstituteurs, de costumiers, de maquilleurs se retrouvant pour quelques heures dans des sites d’exception. Lumière naturelle ou artificielle, fausse brume sont exploitées pour un moment hors du temps qui enchaîne sur un traitement de l’image numérique. Ce dernier poussant au plus près de l’illusion picturale ou photographique. Cette dernière étape est celle qui peut créer un trouble chez le public, lequel ne sait plus face à quoi il est confronté : « C’est une peinture ? un extrait de film ? » sont les questions qui reviennent à chaque fois.
L’image obtenue est systématiquement accompagnée d’un texte explicatif, révélant en plus de son intérêt esthétique, un intérêt pédagogique. L’œuvre présente une évocation accessible et adaptée avec un sens. Enfin cette démarche cherche à être honnête, il n’est pas question de tomber dans l’esprit d’un quelconque roman national hérité du XIXe siècle ni de défendre une idéologie identitaire de tout bord qu’elle soit.
Le résultat restera toujours critiquable, tout ne sera pas parfait, il ne peut satisfaire tout le monde en particulier les puristes, car la mise en scène et l’histoire devront faire un compromis d’ordre esthétique, matériel, scénaristique et bien entendu financier. Devra alors avoir lieu ce que « Histoire Appliquée » appelle la suspension consentie de l’incrédulité, on sait qu’il y a compromis mais on accepte de rêver, le temps de l’immersion malgré les petits anachronismes encore relevés. Ces photos sont destinées aux publications dans des magazines, livres d’art ou expositions en médiathèques ou sites culturels dépendant des collectivités. Elles répondent à un besoin, celui de rendre concrète l’histoire, de pouvoir la palper, la vivre, c’est le rêve de chacun que celui de remonter le temps. A ce jour près de 170 mises en scène ont été réalisées. L’objectif est de couvrir tout le territoire de la Bretagne historique, révéler de nouvelles histoires, mettre en avant la richesse patrimoniale et le potentiel humain de ce terrain de jeu où les collectivités locales auront un rôle de diffuseur.
Expositions
Mars-Octobre 2015 : Excaliburau Centre de l'Imaginaire Arthurien- Château de Comper
6 photographes proposent leur vision de la lame légendaire
4 juillet 2015 - septembre 2016 : Exposition Pierres de Légendesau Centre des Monuments Nationaux de Carnac (Maison des Mégalithes)
Du 19 mars au 26 juin 2017 : Dames de légende : Photographies par Ediluz Avenel, Gilles Courat et Julien Danielo. Centre de l'Imaginaire arthurien au château de Comper.
Du 1er juillet au 31 octobre 2017 : Nouveaux visages de la dame d'Astolatt
au Centre de l'Imaginaire Arthurien
14 avril 2021 : Sortie en librairie de Chroniques de Bretagne de Julien Danielo
aux Editions Blanc et Noir
Mai 2021- novembre 2023: Exposition au musée de l'ancienne Abbaye de Landévennec, de mises en scène confrontées aux collections permanentes.
1er juillet 2021- avril 2022: Exposition Chroniques de Bretagneau Centre d'Interprétation archéologique de Vorgium à Carhaix.
Février-Mars 2022 : Exposition Chroniques de Bretagne à la médiathèque de Kervignac - Le mois du Livre
Mars-Avril 2022 : Exposition Chroniques de Bretagne à la médiathèque de Cesson-Sévigné - Le Mois du Livre
4 juin 2022 - 18 septembre 2022 - Chroniques Médiévales - Exposition en l'abbatiale de Déas à Saint-Philbert de Grandlieu.
8 juillet 2022 - 18 septembre 2022 - Exposition au CIAP de Vannes Agglomération - Le patrimoine mis en scène - cour de l'Hôtel de Limur à Vannes.
4 juillet 2022 - 3 septembre 2022 - Exposition collective au Centre de l'Imaginaire Arthurien - Brocéliande - La Folie des Fées.
1er juillet 2023 - 17 septembre 2023 : Exposition au château de Fougères - Figures féminines, une histoire vivante de la Bretagne
Du 1er juillet au 3 septembre 2023 : Exposition au château de Comper - Arthur, de la Terre aux étoiles.
PRESSE et PUBLICATIONS
14 avril 2021 : Sortie de mon premier ouvrage Chroniques de Bretagne, aux éditions Blanc et Noir
20 octobre 2021 - Parution du livre - Karl, une si longue complicité - de Patrick Hourcade aux Editions Flammarion - (Une photo)
1 3 avril 2022 - Parution du livre de Nicolas Philippe Baptiste, Armes et Armures Tome I - VIe - XIIe siècles aux Editions Heimdal (3 photos de Julien Danielo)
Canson lustré Photo Paper : papier RC (resin-coated) au rendu satiné, perlé - 310g/m2. Les tirages photo sont livrés avec 1 cm de bord tournant tout autour de la photo.- ex: format photo 20x30cm/papier 22x32cm Laboratoire : Pix in The City – Tirages d’exposition Auray
30 x 45 = 33 €
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format 16/9ème
40X71 = 80 €
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Tirage Dibond (plaque d'aluminium)
Le tirage photo est contrecollé sur un support Alu Dibond d’épaisseur 2mm. Canson Photo Satin : papier RC (resin-coated) au rendu perlé (très fin) - 270g/m2 - Fixation par attaches adhésives ou châssis en bois avec anneaux métalliques Laboratoire : Pix in The City – Tirages d’exposition Auray
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format 16/9ème
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format carré
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Tirage Photo sur papier Photo Gamme FineArt Epson Traditional Photo Paper Canson PhotoSatin : papier RC (resin-coated) au rendu perlé (très fin) - 270g/m2 Laboratoire : Pix in The City - Tirages d'Exposition - Auray
format standart
30 x 45 = 190 €
40 x 60 = 280 €
50 x 75 = 356 €
60 x 90 = 412 €