12/36 La danse macabre
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Date | 29/07/2023 |
Description | À la fin du Moyen Âge occidental, l'obsession de la mort hante les esprits. On voit alors apparaître dans le théâtre, la poésie, la musique et les arts plastiques le thème allégorique du pouvoir égalisateur de la mort. Il s'agit de l'évocation littéraire ou de la représentation picturale d'une danse où des personnages vivants placés hiérarchiquement, du pape et de l'empereur à l'enfant, au clerc et à l'ermite, sont entraînés au tombeau par des squelettes. Le thème de la danse macabre apparaît dans des poèmes de la fin du XIIIe ou du début du XIVe siècle qui, tel le Dict des trois morts et des trois vifs, évoquaient l'inéluctabilité et l'impartialité de la mort. Deux fléaux contribuèrent probablement à la popularité des danses macabres : la peste noire (milieu du XIVe s.) et la guerre de Cent Ans (1337-1453). Il ne faut pas oublier l'élément de satire sociale que comporte un thème qui souligne vigoureusement l'égalité de tous devant la mort et qui contribua vraisemblablement à son succès. Le premier exemple de danse macabre figurée est le cycle de peintures (1424) qui se trouvait dans les galeries du cimetière des Innocents à Paris ; toutes les danses macabres en dérivent. Il existe encore deux en Bretagne, à Kernascleden et à Kermaria an Iskuit. Site : Jubé de la chapelle de Kerfons (22) Figurants : Kalon Kleze et Hermine Radieuse |
Folio | Légendes et fantastique |
Pixels | 4701 x 7500 |
Jpeg | 13 389 Ko |
Image | 103 293 Ko |
Cm/300 dpi | 39.8 x 63.5 cm |