26/36 1861 - Les lavandières de la nuit
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Date | 02/12/2017 |
Description | Le premier tableau de dix mètres carrés peint en 1861 par Yan’ Dargent et présenté au Salon la même année, a été remarqué par Théophile Gautier qui en a fait l’éloge. L’artiste s’est inspiré d’un conte populaire collecté dix-sept ans auparavant par Emile Souvestre. Tout le défi de peindre une telle œuvre a résidé dans la parfaite représentation de cette ambiance nocturne et angoissante, animée de formes spectrales et torturées. Les fantasmagoriques lavandières créent cet effet de glissement en diagonale renforçant cette impression de fuite paniquée, éprouvée par le personnage principal, Postic, qui reconnaît ses proches parmi elles. Mais qu’a fait Postic pour se retrouver dans cette situation ? La légende raconte que le malheureux, pour ne pas avoir honoré ses proches défunts le jour des morts, préférant s’encanailler au cabaret, rencontre les lavandières de la nuit le long d’un obscur chemin. Spectres condamnés à errer la nuit près des points d’eau, dont la rencontre est fatale pour qui le poids des péchés devient trop écrasant. Le peintre des mystères de Bretagne a été avant tout un grand illustrateur comme son ami Gustave Doré. Le tableau qui est aujourd’hui présenté au musée des Beaux-arts de Quimper, n’en est que la version miniature. Modèles : Eliane Morantin, Bérénice Thivet, Ketty Klein, Jeanne Bernier et Ninnog Herry, Denis Herry. Assistants et Costumes : Hervé Glot, Anaga Mestres, Cédric Chavin, Laurence Herry, le cercle de Saint-Evarzec. Site : Allée du château de Kergroadès, Brélès (29) |
Folio | Légendes et fantastique |
Pixels | 7360 x 4912 |
Jpeg | 22 715 Ko |
Image | 105 915 Ko |
Cm/300 dpi | 62.31 x 41.59 cm |